
Afin d'expliquer les points de vue divergeant auxquels un défenseur de ce monument est confronté, je pense que l'on peut mettre en face à face les oeuvres de Franz liszt et de paganini. En éffet seul quelqu'un de mal avisé pourrait aller à l'encontre de ce face à face, un argument serait que ces caprices sont relegués au rang d'études transcendantales pour piano, transcrits et composés par liszt, avec pour exemple l'étude 5 sous titré "la chasse" qui est apparenté au caprice numéro 9... un autre argument serait l'ensemble de légende apparenté aux deux compositeurs...
Le problème est que ces caprices qui font tant couler d'encre présente une virtuosité perpétuelle et souvent inutile. A l'écoute de certaines sonates de liszt, comme celle en si mineur, sa plus connue, on se rend compte à quel point la virtuosité est usé à bon escient, elle n'est pas "gratuite" et s'apparente à un réel sentiment musical!
D'ici les caprices sont pour moi une généreuse bravoure, donnant un matériel indéniable pouvant etre utilisé dans un contexte médité et préparé, sans parler de la progression qu'ils peuvent amener à celui qui les pratique asciduement!. De ce point de vue je ne peux concevoir leur oblitération et négation et ne peux que conseiller leur travail sur notre cher instrument qu'est la guitare.
Alors que pensez vous du travail d'éliot fisk si vous avez ce CD ou même ses transcriptions sous la main?